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Nous, collectif Non au T4 et associations de défense de l’environnement et des habitants, sommes scandalisés par le projet de Terminal 4, méga extension de l’aéroport de Roissy portée par le groupe ADP (Aéroport de Paris), qui pourrait accueillir plus de passagers que l’aéroport d’Orly. Le Terminal 4 permettrait de faire croître de 50% le trafic passager de Roissy (40 millions suppl./an) et de 40% le nombre de vols (500 avions suppl./jours).


Ce projet d’ampleur nationale est un non sens climatique, sanitaire et économique.


À l’heure où le trafic aérien sera durablement affecté par la crise sanitaire et économique, investir 8 milliards d’euros dans une extension d’aéroport est une hérésie.


A l’heure où le secteur aérien représente déjà 7% de l’empreinte carbone nationale, et que l'avion électrique ou à hydrogène n'ont pas démontré leur faisabilité et n’auraient qu'un impact limité, il est urgent de réduire nos émissions de gaz à effet de serre pour avoir une chance de tenir les objectifs de l'Accord de Paris. Il serait donc impensable que l’Etat soutienne ce projet qui émettrait, à pleine capacité, 15 millions de tonnes de CO2eq supplémentaires par an, soit l’équivalent des émissions de 24 millions de Français pour le chauffage de leur logement.


À l’heure où la santé des populations survolées est déjà dramatiquement impactée par le trafic intense de Roissy - qui accueille le plus grand nombre de vols, notamment de vols de nuit, en Europe - il n’est pas admissible d’augmenter encore le trafic aérien.


Nous refusons la fuite en avant d’une croissance sans limites du trafic aérien et demandons l'abandon du projet de Terminal 4, extension de l’aéroport de Roissy.





Le Collectif NON AU TERMINAL 4 organise avec Alternatiba une grande manifestation festive à vélo en direction de Roissy (parcours multiples) dans le cadre d'une journée d'action nationale appelant à marcher sur les aéroports.


Des actions sont déjà prévues à Nice, Tours, Rennes et dans beaucoup d'autres villes. Soyons nombreux en Ile de France à rouler vers Roissy pour montrer que nous refusons le projet d'extension !


Nous espérons que vous participerez et inviterez vos adhérents et votre réseau. N'hésitez pas à faire passer le message dès maintenant, et à nous faire savoir que vous serez présents afin de s'organiser.





Le 10 juillet, le Conseil d’Etat, a condamné l’Etat français pour son inaction concernant la qualité de l’air.

En effet, après une première décision en juillet 2017, le Conseil d’État a constaté que le Gouvernement n’a toujours pas pris les mesures demandées pour réduire la pollution de l’air dans 8 zones en France. Pour l’y contraindre, le Conseil d’État a prononcé une astreinte de 10 millions d’euros par semestre de retard, soit le montant le plus élevé qui ait jamais été imposé pour contraindre l’Etat à exécuter une décision prise par le juge administratif.

C’est une grande victoire pour les Amis de la Terre qui ont mené cette action depuis 2015 ainsi que pour les 77 requérants, dont l’UFCNA, ANA, ADVOCNAR, CCNAAT, CIRENA, CORIAS, DIRAP, DRAPO et Forum SFCNA, soit 9 associations et collectifs de défense des populations survolées en France.

Nous attendons maintenant des mesures fortes et efficaces de la part de tous les secteurs polluants, et particulièrement celui du transport aérien, qui bénéficie de façon inexplicable de la complicité des pouvoirs publics afin d’échapper à toute contrainte, alors qu’il est de très loin le plus polluant des moyens de transport :


  • Réduction du trafic aérien sur tous les aéroports en France

  • Renonciation aux projets d’extension d’aérodromes, de construction de nouvelles pistes ou de terminaux supplémentaires

  • Report modal vers le transport ferroviaire pour les courtes et moyennes distances

  • Modification de l’article 45 de la loi de transition énergétique pour prendre en compte et réduire les émissions des aéronefs dans le cycle « LTO » (atterrissages et décollages sous l’altitude de 915 mètres)

  • Suivi des émissions globales réelles et non pas leur intensité

  • Renouvellement accéléré des flottes pour une utilisation d’avions moins polluants

  • Utilisation de l’atterrissage en descente continue, moins polluant

  • Taxation du kérosène au même niveau que le carburant automobile

  • Application d’un prix du billet d’avion réaliste incluant l’impact environnemental

Contacts presse : Chantal Beer-Demander (UFCNA) 06 25 43 22 33

Françoise Brochot (ADVOCNAR) 06 79 51 25 60





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