Mobilisons-nous contre le projet de PPBE (Plan de Protection du Bruit dans l'Environnement) de Roissy !
Le projet de PPBE ne respecte pas les textes européens et ne reprend aucun des points essentiels portés et défendus par le CIRENA et les associations du collectif G.A.R.E. (Groupement Associations Roissy Environnement).
Ce projet ne respecte pas les textes européens : la DGAC et le Préfet du Val d'Oise refusent d'y faire figurer un objectif de réduction du bruit rendu obligatoire par la législation Européenne et le Code de l'Environnement.
La DGAC et le Préfet du Val d'Oise refusent les propositions des associations représentant les 1,4 millions de franciliens sous les nuisances de Roissy, notamment :
le plafonnement de Roissy à 500.000 mouvements annuels et pas les 680.000 du PPBE, soit 500 survols supplémentaires par jour (1800 au lieu de 1300 actuellement).
le plafonnement du trafic nocturne de 22h à 6h à 30.000 mouvements par nuit, soit moitié moins de l'existant, à l'instar des aéroports de Francfort, Heathrow, Madrid ...
l'adoption d'un échéancier pour aboutir à un couvre-feu entre 22h et 6h.
Rendez-vous jeudi 20 janvier à 11h devant la Préfecture du Val d'Oise à Cergy.
Communiqué de presse PRÉVENTION ET RÉDUCTION DU BRUIT AÉRIEN AUTOUR DE ROISSY CDG :
LES ASSOCIATIONS NE VOTERONT PAS LE PROJET DE PPBE NON CONFORME AUX TEXTES EUROPÉENS ! Les associations du collectif G.A.R.E. (Groupement Associations Roissy Environnement) dénoncent la faiblesse du prochain Plan de Protection du Bruit dans l’Environnement pour l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle (PPBE) qui portera sur la période 2022-2026. Ce projet de PPBE présenté par la Direction Générale de l’Aviation Civile qui doit être voté le 7 décembre ne reprend aucun des points essentiels portés par le G.A.R.E. et ne respecte pas les textes européens.
Pour ce qui est du précédent PPBE dont il faudrait tirer les leçons (2016-2021), la DGAC et ADP ne présentent aucune proposition ni aucun bilan. Cette non-prise en compte est d’autant plus inacceptable que la population exposée à un dépassement de la valeur-limite Lden 55 (indicateur annuel de niveau de bruit) a augmenté de 23 % entre 2013 et 2019 et que celle exposée la nuit a, elle, augmenté de 78 % dans la même période.
Mais plus grave encore pour le prochain PPBE, la DGAC, bien que dépendante du Ministère de la Transition écologique, se refuse à faire figurer un objectif de réduction du bruit alors même qu’il est rendu obligatoire par la législation UE et par le Code de l’Environnement.
Parmi les mesures proposées par le G.A.R.E. qui ne sont pas prises en compte par le futur PPBE, celles qui suivent sont essentielles pour améliorer la vie au quotidien et pour préserver la santé des 308 766 personnes situées dans les cartes stratégiques de bruit subissant un niveau de bruit supérieur à la limite Lden 55. Ces mesures sont d’autant plus nécessaires qu’elles concernent encore plus largement les 1,4 million de Franciliens survolés à un niveau supérieur aux recommandations de l’OMS :
• Prise en compte des dernières valeurs-guide servant à évaluer les niveaux de bruit et préconisées par l’OMS en 2018
• Plafonnement du trafic de Roissy à 500 000 mouvements annuels
• Plafonnement du trafic nocturne à 30 000 mouvements annuels entre 22h et 6h du matin, à l’instar des aéroports de Francfort, Heathrow, Madrid...
• Adoption d’un échéancier de réduction du trafic dans l’objectif d’aboutir à un couvre-feu entre 22h et 6h
Les associations ne sortent pas « de leur manche » les demandes qu’elles portent : ces dernières sont le résultat des études de l’ACNUSA (Autorité de Contrôle des Nuisances Aéroportuaires), de l’étude DEBATS (Discussion sur les Effets du Bruit des Aéronefs Touchant la Santé) et la synthèse d’une centaine d’études et rapports. Ces analyses scientifiques constatent les conséquences avérées du bruit des avions sur les populations survolées : fatigue, stress, troubles du sommeil, accidents cardio- vasculaires, trouble de l’apprentissage…
Le G.A.R.E. souligne que le bruit, comme les gaz à effet de serre et la pollution de l’air, fait partie des nuisances causées par le trafic aérien. Economiquement elles représentent déjà 4 milliards d’euros de coût environnemental pour le seul aéroport de Roissy, somme que l’ensemble des contribuables doit supporter. Les milliers de riverains paient déjà les conséquences de cette gestion par une dégradation importante de leur santé, ce que les autorités ne peuvent plus ignorer.
Contact presse : Françoise Brochot 06 79 51 25 60 Jean-Marie Baty 06 70 80 93 15 Groupe G.A.R.E associations signataires : · ADVOCNAR
· LES AMIS DE LA TERRE VAL D'OISE · AREC · CIRENA · DIRAP
· FNE ILE-DE-FRANCE · FNE SEINE-ET-MARNE · MNLE 93 ET NORD-EST PARISIEN · ONASA · ROSO · SOS VALLÉE DE MONTMORENCY · VAL D'OISE ENVIRONNEMENT
COMMUNIQUÉ DE PRESSE CONVERGENCE ASSOCIATIVE
La COVID 19 rode toujours, espérons que sa propagation ralentisse avec la vaccination.
En dépit de cette inquiétante menace, le retour du trafic aérien à son niveau courant est, bien sûr, l'objectif principal de toutes les compagnies et aéroports.
Nous n'ignorons pas que les millions de passagers qui se croisent dans les avions et les aéroports venant des quatre coins du globe, sont des vecteurs de maladies. Si le terme de hub, recouvre le principe de l'échange, il n'y a pas que les passagers et les marchandises qui en sont l'objet. C'est évidemment le cas depuis que les échanges commerciaux existent, mais le transport aérien est un accélérateur de transmission puissant.
Pour preuve, la vitesse avec laquelle la COVID 19 s'est répandue et les virologues ne sont pas très optimistes concernant les nouveaux virus ou variants qui ne manqueront pas d'apparaître. Qui peut garantir qu'à situation égale à celle d'avant la pandémie, le même scénario ne peut se reproduire ?
Selon plusieurs articles parus dans la presse, Le PDG d'ADP, Augustin de Romanet dit à RMC : « Au début du Covid, on a rétabli un contrôle quasi systématique des vols Schengen qui me semble-t-il n'est pas compatible avec une gestion fluide des personnes ». Augustin de Romanet discute, dit-il, avec « le ministère de l'Intérieur pour éviter que cet été ne soit une apocalypse de temps d'attente pour les passagers ».
Ce qui compte avant tout pour les entreprises de transport aérien, c'est de reprendre leur trafic et leurs profits comme avant la pandémie. La protection de la santé publique n'est pas leur première préoccupation.
C'est pourquoi nous nous inquiétons de savoir quelles mesures sont réellement mises en œuvre pour faire face aux risques futurs. Certains témoignages recueillis par la presse montrent, au contraire, que toutes les leçons n'ont pas été tirées de ce que nous avons vécu.
Un grand journal national titrait : « Alors que les autorités mettent en garde contre une reprise de l'épidémie de Covid-19 au cours de l'été en raison de la progression du variant Delta, l'entrée sur le territoire n'obéit pas aux mêmes règles pour tous »
Les pouvoirs publics ont-ils instauré les contrôles nécessaires, pour que toutes les mesures prophylactiques qui s'imposent le soient, pour nous préserver d'une nouvelle vague de contaminations ?
Les associations de protection de l'environnement attachées à diminuer les nuisances du transport aérien doivent être informées et consultées sur la mise en place des moyens de protection et de contrôle, et savoir à quel rythme le déploiement se fera, afin de pouvoir signaler tous les manquements.
L'état ne peut prendre en charge les dépenses de voyage de chacun. Tous les passagers doivent se faire tester dans les 24 h avant leur départ par des test PCR à leur frais. L’Etat protège la population sur les sols français mais pas celle qui part en vacances à l'étranger !
Contacts presse :
Marcel BOYER (Président AREC Plaine de France) 06 81 80 00 66
Michel RIOTTOT (Président d’honneur FNE-IDF) 06 83 85 57 36