top of page

Actualités

L’Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires alerte sur l’augmentation des mouvements réalisés en cœur de nuit sur l’aéroport de Paris – Charles-de-Gaulle.




Les mouvements réalisés en cœur de nuit sont ceux qui ont l'impact sanitaire et environnemental le plus important sur les nombreuses collectivités et populations qui en subissent les conséquences.

  • 41 603 mouvements d'aéronefs ont été réalisés sur l'aéroport de Paris – Charles-de-Gaulle en juillet 2023 (1 337/jour en moyenne).

  • 1 575 de ces mouvements ont été réalisés en cœur de nuit (un toutes les 6 minutes en moyenne). Ils se répartissent comme suit : 632 arrivées (dont 133 sans créneau de nuit) et 943 départs (dont 48 sans créneau de nuit).

  • Les 133 arrivées sans créneau de nuit sont en suspicion de manquement. Il s'agit, dans une très forte majorité des cas, de vols en provenance du bassin méditerranéen programmés pour arriver de jour à Paris – Charles-de-Gaulle ou à Paris-Orly. Près de la moitié d'entre eux, ne pouvant atterrir à Paris-Orly en raison du couvre-feu, ont été déroutés sur Paris – Charles-de-Gaulle. Ces vols sont le plus souvent les derniers d'une rotation journalière dense au cours desquelles les effets cumulés d'aléas inhérents au transport aérien peuvent conduire à des retards significatifs. Peu de compagnies sont concernées mais chacune l'est pour un nombre singulièrement important de cas.

Lire le communiqué de presse de l'ACNUSA


Lire l'article de la Gazette du Val d'Oise du 11/10/2023














Le 30 juin 2023

Communiqué de presse.

Le Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Roissy approuvé ce 8

juin ne réduira pas la pollution sonore pour les populations survolées :

Colère des associations et des riverains !

Par arrêté inter-préfectoral du 8 juin dernier, l’Etat vient d’adopter le Plan de Prévention du Bruit dans

l’Environnement (PPBE) de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle pour la période 2022-2026. Ce plan d’action

d’une durée de 5 ans est censé évaluer, prévenir et réduire le bruit dans l’environnement.

Les associations dénoncent la grande faiblesse de ce plan qui ne réduira pas la pollution sonore, ne

protègera pas la santé des riverains et ne respecte pas les textes européens et le Code de l’Environnement.

Ce PPBE ouvre même la porte à une forte augmentation des nuisances en mentionnant une croissance à

venir du trafic identique à celle envisagée pour le projet de Terminal 4 !

Entre 2013 et 2019, la population exposée à un dépassement de la valeur-limite Lden 55* a augmenté de

23 % et celle exposée la nuit a augmenté de 80 % dans la même période.

Il y a urgence à agir ! Et pourtant :

➢ Le PPBE ne comporte pas d’objectifs de réduction du bruit.

➢ Il ne contient aucune mesure performante pour faire baisser la pollution sonore, dans un contexte

de reprise et de croissance du trafic aérien.

➢ Il ne mentionne pas d’évaluation de l’efficacité des mesures qu’il mentionne.

➢ Il acte à long terme une augmentation de 180 000 mouvements d’avions, soit + 35 % par rapport au

trafic de 2019, l’équivalent du trafic du projet Terminal 4 pourtant abandonné, incompatible avec la

nécessaire réduction du bruit afin de protéger la santé des populations survolées.

➢ L’adoption de la procédure d’atterrissage en descente douce demandée par les riverains depuis

2013, promise par Elisabeth Borne pour fin 2023, inscrite dans le PPBE, est renvoyée aux calendes

grecques.

Lors de la consultation du public au printemps 2022, élus, associations et citoyens ont rejeté massivement

ce projet de PPBE et ont fait des propositions concrètes et efficaces. Aucune n’a été retenue !

Les associations et 300 élus dans un courrier ont demandé le 9 mai dernier à Clément Beaune la mise en

place des mesures nécessaires à Roissy pour améliorer la vie au quotidien et préserver la santé des 1,4

million de Franciliens survolés à un niveau supérieur aux recommandations de l’OMS.

• Plafonnement du trafic de Roissy à 440 000 mouvements annuels comme prévu à Amsterdam-

Schiphol en 2025. Cette disposition s’impose également pour réduire l’impact climatique du secteur

aérien en France, en ligne avec les préconisations de l’ADEME.

• Adoption d’un couvre-feu entre 22h et 6h, afin de préserver le droit au sommeil des riverains

• Interdiction des avions bruyants

• Utilisation de nouvelles valeurs-limites Lden 45 et Lnight 40, recommandées par l’OMS, pour la

réalisation des différents documents (Carte Stratégique de Bruit, Plan de Gêne Sonore, Plan

d’Exposition au Bruit).

Le ministre s’est engagé le 9 mai à étudier des scénarios de plafonnement des aéroports franciliens, tout en écartant la possibilité d’un couvre-feu à Roissy. Ces études seront-elles suivies de restrictions du trafic ?

Les associations déposeront un recours en annulation du PPBE de Roissy, afin que soit remis en chantier un nouveau plan.


Archives
bottom of page