top of page

Actualités


À Conflans-Sainte-Honorine, nous subissons un trafic aérien intense et à basse altitude, accentué lors des vents d’est. Les survols commencent dès l’aube, perturbent notre tranquillité et nuisent à notre santé.

Cette situation n'étant plus supportable, j'ai, en ma qualité de Maire, de nouveau sollicité le Directeur General de l’Aviation Civile par courrier il y a quelques semaines.


Nous apprenons en ce moment qu' ADP prévoit +19 % de trafic d’ici 2050. Cela signifie encore plus de bruit, plus de pollution et plus de stress pour les Conflanais et les millions de Franciliens déjà surexposés.


Ensemble, disons STOP à ce projet absurde et nuisible et demandons à ce que le cadre de vie des Conflanais soit préservé.


📣 Nous exigeons :

❌ L’abandon du projet d’extension de Roissy 🌙 Une limitation des vols de nuit 🛑 Des trajectoires revues pour soulager notre commune.


Protégeons notre santé, notre environnement, notre qualité de vie.


✍️ Signez et faites entendre votre voix !

ADP a ouvert une concertation publique du 8 avril au 8 juillet 2025 sur le projet de développement de l’aéroport de Roissy CDG. La concertation débute mal, la localisation des réunions évite les zones de populations survolées les plus denses !

Ce projet traduit une volonté d’augmenter le trafic aérien en Ile-de-France :

+ 19 % de trafic en nombre de mouvements d’avions en 2050, soit 592 000 avions contre 505 000 en 2019.

Il aura des conséquences désastreuses sur le climat, la pollution de l’air et les nuisances sonores, donc sur la santé des Franciliens. Aujourd’hui, 2,2 millions d’entre eux (réf. ANSES et BRUITPARIF) sont déjà exposés à des niveaux de bruit aérien supérieurs aux lignes directrices de l’OMS, dont 1,4 million par l’aéroport de Roissy CDG. La santé est un droit, elle ne peut pas être négociée au prétexte d’un avantage concurrentiel sur d’autres aéroports. Les associations signataires accusent ADP de porter un projet mortifère avec la complaisance de l’Etat.

Les associations signataires accusent ADP de continuer à dégrader la santé des Franciliens en augmentant le trafic, ce qui annule largement le bénéfice du renouvellement des flottes avec des avions moins bruyants.

19 000 années de vies en bonne santé sont perdues chaque année en Île- de-France à cause du bruit aérien, très majoritairement du fait de Roissy CDG, jusqu’à 3 années par individu (Réf. BRUITPARIF). Le coût social du bruit aérien en Ile-de-France est de 4,1 milliards d’euros par an (Réf. CNB-ADEME-BRUITPARIF), comparable par exemple au budget 2025 de la région IDF de 4,5 milliards d'euros.

Les associations signataires accusent ADP d’augmenter les nuisances sonores par un bruit encore plus répétitif.

Les courbes dose-réponse (OMS, 2018) montrent que les bruits avec composante événementielle (aérien et ferroviaire), ont des conséquences sanitaires plus élevées que le bruit routier, à niveau sonore moyen équivalent.

Les associations signataires accusent ADP de minimiser les effets nuisibles pour la santé des personnes les plus exposées à ce jour : 104 345 personnes hautement gênées au lieu de 299 000, 28 906 personnes hautement troublées dans leur sommeil au lieu de 129 000.

La directive 2002/49/CE en vigueur demande une évaluation selon les lignes directrices de l’OMS.

Les associations signataires accusent ADP d’ignorer les directives européennes qui demandent de ne pas générer de nouveau bruit supérieur aux lignes directrices de l’OMS.

L’objectif de la directive 2002/49/CE est d’éviter, prévenir ou réduire les effets nuisibles du bruit définis par l’OMS.

Les associations signataires accusent ADP d’ignorer la charte de l’environnement adossée à la constitution française.

Article 1er « Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé ».


Les associations signataires accusent ADP d’ignorer la Convention Européenne des Droits de l’Homme.

Article 8 « Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance ».

Les associations signataires accusent ADP de continuer à augmenter l’exposition des grandes villes proches aux particules fines et ultrafines. L’utilisation massive de Carburants d’Aviation « Durables » et d’hydrogène, qui pourraient réduire les émissions, n’est pas pour demain.

Les villes situées dans un rayon de 5 km autour de l’aéroport sont déjà surexposées aujourd’hui aux particules fines et ultrafines (Réf. AIRPARIF).

Les associations signataires accusent ADP de continuer à augmenter les émissions d’oxydes d’azote du transport aérien. L’utilisation annoncée de Carburants d’Aviation « Durables » n’est pas en mesure de les réduire et celle de l’hydrogène, qui aurait des effets limités, reste hypothétique.

Les plateformes aéroportuaires ont émis 11% des NOx en Ile-de-France en 2019, c’était le second secteur émetteur et le seul en augmentation (Réf. AIRPARIF).

L’hydrogène n’est pas adapté aux avions longs courriers qui sont déjà majoritaires à Roissy CDG et le seront encore davantage dans le projet de développement.

Les associations signataires accusent ADP de continuer à augmenter les émissions de gaz à effet de serre. L’utilisation annoncée des Carburants d’Aviation « Durables » et de l’hydrogène ne peut pas à la fois réduire les émissions actuelles et compenser la hausse de trafic annoncée.

La production de tous ces carburants (qui ne résout aucunement le problème du bruit dans l’environnement) demande une quantité de biomasse et d’électricité renouvelable démesurée, au détriment de la transition de secteurs essentiels.

En conséquence les associations signataires exigent d’ADP l’annulation de ce projet et la mise en place d’un couvre-feu de 8 heures consécutives, de 22h00 à 6h00, et d’un plafonnement à 440 000 mouvements annuels. Elles demandent à l’Etat de faire respecter la loi et d’assurer son rôle de protection de la population en faisant appliquer cette exigence.


Contacts presse :

Charles PAURON - Vice-président de l’ADVOCNAR 06 85 04 65 06

Catherine BOUVIER - Secrétaire ADVOCNAR 01 39 89 91 99

Eugénie Ponthier - Présidente du collectif d’élus C.E.C.C.T4 06 75 75 15 03


Associations signataires :

ADVOCNAR

ADERA

AREC

ATVO

Amis de la Terre Val d’Oise

AULNAY ENVIRONNEMENT

C.E.C.C.T4 Collectif d’Elus pour le Climat Contre le Terminal 4

CIRENA

COLLECTIF NON AU T4

CPTG Collectif Pour le Triangle de Gonesse

CSNA

DIRAP

ENVIRONNEMENT 93

FNE ILE-DE-FRANCE

FNE VAL D’OISE

MNLE 93 ET NORD-EST PARISIEN

ONASA

ROSO

SOS VALLÉE DE MONTMORENCY

UFCNA

GROUPE G.A.R.E Groupement Associations Roissy Environnement 


Télécharger le communiqué de presse.





Mobilisation commune UFCNA / Rester sur terre à l’occasion du salon du Bourget durant la semaine du 16 au 22 juin


Le Salon du Bourget se déroulera cette année du 16 au 21 juin avec une première partie réservée aux professionnels du lundi 16 juin au jeudi 19 juin soir et une partie grand public du vendredi 20 juin au dimanche 22 juin


Ce salon est présenté comme une démonstration d'innovation dans l'aérien, mais il s'agit en fait d'une célébration de croissance infinie et de greenwashing ; il fait la promotion des carburants de substitution et d'autres fausses solutions pour le climat, tout en développant une industrie qui continue de polluer l’atmosphère et les oreilles et qui met activement en danger à la fois les personnes et l'environnement. Il n’assure en aucune façon la sauvegarde des emplois, ni la justice sociale à l'intérieur du secteur aéronautique


Nous souhaitons donc nous mobiliser autour d’idées force :


    1. Mettre un coup d’arrêt à la croissance du trafic aérien sur tous les aéroports et aérodromes en France :

  • Plafonnement du trafic aérien au niveau de 2019

  • Couvre-feu nocturne

  • Abandon des aménagements permettant l’augmentation du trafic, notamment à Roissy CDG, Beauvais-Tillé, Nice Côte-d’Azur

  • Exigence d’une réglementation environnementale pour l’aviation générale

    2. Lutter contre le greenwashing :

  • Abandon des plans basés sur des solutions technologiques hypothétiques / non éprouvées

  • Interdiction par l’État des pratiques de greenwashing du lobby : interdire au lobby aérien de mettre en avant des solutions technologiques hypothétiques / non éprouvées pour résoudre les questions climatiques et de santé publique

  • Interdiction de la publicité pour le secteur aérien (cf. rapport RAP « Loi Evin-Climat-Santé »)

    3. Revendication des salarié-es à élaborer avec elles et eux ; Mettre en avant la nécessité de justice sociale


Le mercredi 18 juin à partir de 17 heures à l’entrée du salon, une mobilisation déclarée et pacifique avec des prises de paroles et des intermèdes ludiques est prévue avec participation active des réseaux de l’Île-de-France mais également la possibilité d’affréter des bus pour ceux qui désireraient participer physiquement.

Archives
bottom of page