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Élections régionales en Ile de France

Dans le cadre des élections régionales en Ile de France, nos associations ont souhaité recueillir la position des candidats des territoires concernés sur l’avenir de la plateforme aéroportuaire de Roissy, ainsi que de l’évolution du trafic aérien en Ile de France. Pour cela, un questionnaire leur a été envoyé par e-mail, et des questions leur ont été posées au cours d’un débat organisé par France Nature Environnement IDF.

Restitution



* Données issues du débat FNE-IDF

** Données issues d’un entretien avec le/la candidat.e


CITATIONS EXTRAITES DU DÉBAT

Jill-Maud Royer pour Clémentine Autain, LFI

“L’objectif du plafonnement au niveau de 2019 est atteignable. A l’Assemblée Nationale, nous avions beaucoup parlé de la proposition de loi que nous avions déposée pour interdire les trajets faisables en train. Nous nous battons pour la réduction du transport aérien, on s’est battus contre le T4 à Roissy. Nous ne pensons pas qu’il soit possible de construire un transport aérien décarboné, en tout cas pas à l’horizon des cinq prochaines années donc cet objectif est évidemment nécessaire.”

Julien Bayou, EELV

“Il faut absolument plafonner les mouvements, en commençant par un couvre-feu la nuit. La crise actuelle est une opportunité inespérée pour engager la transition des transports internationaux, du tourisme et de la diminution globale du trafic aérien. Ce n’est pas la seule façon d’alléger l’impact carbone de l’aviation mais on ne pourra jamais tenir les +2°C des Accords de Paris sans une telle modération. Ce qu’il faudrait alors, parce qu’on ne mène une transition écologique qu’en appliquant le principe de justice sociale, c’est changer l’accès aux voyages aériens. Nous ne voulons pas priver les jeunes d’opportunités d’études ou de carrière internationale, ni empêcher les gens de réaliser le voyage de leur vie, à la rencontre du monde. C’est surtout le trafic “excessif” des plus fortunés qui doit être plafonné.“

Retrouver les réponses de Julien Bayou au questionnaire ici.

Audrey Pulvar, PS

“Je suis pour la réduction programmée du trafic aérien. Sur le nombre exact je ne me suis pas assez penchée sur ça pour dire pour ou contre les 500 000 mouvements. Mais ça mérite d’être étudié. Je soutiens l’abandon des lignes intérieures quand il existe une alternative en train de 3h30 ou moins. C’est beaucoup plus ambitieux que la loi climat. L’urgence est un couvre-feu à Roissy comme il existe à Orly.”

Retrouvez la réponse d’Audrey Pulvar au questionnaire ici.

Juliette Espargilière pour Laurent Saint Martin, LREM

“Nous sommes favorables à l’implantation d’expérimentations avec des radars sonores. En effet [l’aéroport de Roissy] est une nuisance importante dans le Val d’Oise, il y a des associations qui travaillent sur le sujet, qui travaillent sur la souffrance des habitants qui vivent autour, donc c’est un vrai sujet. Le deuxième vrai sujet c’est le zéro émission nette. Le trafic aérien c’est énormément de pollution, c’est une emprise au sol des aéroports énorme également et une concentration d’emploi sur le territoire qui n’est pas forcément en adéquation avec la population. Pour toutes ces raisons, je suis favorable à ce qu’on travaille à une réduction progressive du trafic, compensée par le train.”

Jean-Philippe Dugoin-Clément pour Valérie Pécresse, Soyons libres

“La réalité c’est que la crise de la covid a entraîné une chute du trafic aérien de l’ordre de 70%, et selon les études nous avons jusqu’à entre 2024 et 2027 pour revenir potentiellement à l’état antérieur. Nous souhaitons utiliser cette période pour travailler sur l’avenir du transport aérien, qui perdurera, mais aller vers l’avion non bruyant, l’aéroport zéro carbone, mieux intégré dans le tissu urbain. Utilisons ces trois années que nous avons devant nous pour préparer les choses sereinement.”


L’intégralité du débat organisé par France Nature Environnement IDF est disponible ici


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