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Les effets du confinement sur le bruit et la pollution

Les 150 stations de mesure de Bruitparif (cf. http://rumeur.bruitparif.fr) déployées en Île-de-France dans des contextes variés sont unanimes : avec le confinement décrété en raison de l’épidémie de covid19, un silence inhabituel a envahi l’Île-de-France et notamment sa zone urbaine dense. La raison en est simple : la très forte baisse des émissions sonores d’origine anthropique en lien avec la diminution drastique des trafics routier, aérien et même ferroviaire, l’arrêt des chantiers et la fermeture de nombreuses activités et lieux festifs.



La qualité de l'air s'est améliorée de l'ordre de 20% à 30% dans l'agglomération parisienne, conséquence de la mise à l'arrêt du pays et des restrictions de déplacement mises en place pour tenter de freiner la progression de l'épidémie de coronavirus, a annoncé mercredi Airparif. Sur la semaine du 16 au 20 mars, il y a eu "une amélioration de la qualité de l'air de l'ordre de 20 à 30% dans l'agglomération parisienne, consécutive à une baisse des émissions de plus de 60% pour les oxydes d'azote", note l'association de surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France. "Cette baisse est liée en grande partie à la forte diminution du trafic routier et aérien", ajoute Airparif qui relève un "impact peut-être encore plus important le long des axes de circulation". Le niveau des particules fines n'a en revanche pas évolué, poursuit l'association, qui explique que "la diminution du trafic n'a pas compensé l'augmentation liée au chauffage résidentiel et au maintien des activités agricoles, conjugués à une météorologie printanière favorable à la formation de particules observée dans plusieurs régions avoisinantes".





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